Est-il plus facile de sombrer dans le mal ou de suivre la voie du bien ?

J'ai hésité , j'aurais pu mettre ce sujet en philo, spiritualité..mais l'aspect psy du problème ( dans le sens difficulté) peut être intéressante aussi.

pour pouvoir répondre Il faudrait préciser quel type de bien ou de mal il s'agit...tout ça étant relatif

il est plus facile de faire le mal, mais il est plus bénéfique de faire le bien.

* Être gentil rend heureux
* Cela renforce le système immunitaire
* Cela améliore les performances… des autres
* Cela soulage la douleur
* C’est jouissif
* C’est motivant
* C’est contagieux

alex a écrit:

pour pouvoir répondre Il faudrait préciser quel type de bien ou de mal il s'agit...tout ça étant relatif

Tout à fait..mais bon, je voulais plus en parler d'une manière psy que d'avantage philosophique.

Annie a écrit:

il est plus facile de faire le mal, mais il est plus bénéfique de faire le bien.

* Être gentil rend heureux
* Cela renforce le système immunitaire
* Cela améliore les performances… des autres
* Cela soulage la douleur
* C’est jouissif
* C’est motivant
* C’est contagieux

Lorsqu'on voit la violence de notre société , je pense aussi qu'il est plus facile pour l'humain d'aller vers le mal.

D'ailleurs on pourrait presque associer certains de ces termes pour le mal également..

Cela soulage la douleur
C’est jouissif
C’est motivant
C’est contagieux

C'est souvent lorsque l'on est mal avec soi même que l'on devient agressif, une sorte d'exutoire pour soulager la douleur..

Ca peut être jouissif lorsqu'on se venge, même à un petit niveau..

Ca peut être motivant ( de nombreux chefs très connus le sont devenus, car ils avaient de la rancoeur, choses à prouver etc).

C'est contagieux...lorsqu''on voit les bandes, on s'aperçoit que les suiveurs -même s'ils ne sont pas individuellement d'accord pour faire le mal- le font quand même lorsqu'ils sont en bande.

Moi je trouve qu'il est plus facile de faire le bien que le mal, car en faisant le mal il y a toute une foule de sentiments qui te tuent la vie : le remors , le regret, la culpabilité , et le mal être que ça procure.


je veux bien que l'humain soit scindé en deux entre le bien et le mal mais il faut être un psychopate

ou quelqu'un sans aucun sentiment de compassion, pour aimer faire le mal !!

c'est bon de faire le bien on se sent beaucoup mieux après!

Je pense que le bien et le mal sont sont aussi faciles d'accès. Il faudrait les définir mais on pourrait dire que

la voie du mal pourrait se concevoir dans l'égoisme personnel et le bien dans une ouverture rejetant

l'individualisme.

Angeline a écrit:

Je pense que le bien et le mal sont sont aussi faciles d'accès. Il faudrait les définir mais on pourrait dire que

la voie du mal pourrait se concevoir dans l'égoisme personnel et le bien dans une ouverture rejetant

l'individualisme.

Ah oui, dans ces là on est tous concernés je suis bien d'accord. !

Angeline a écrit:

Je pense que le bien et le mal sont sont aussi faciles d'accès. Il faudrait les définir mais on pourrait dire que

la voie du mal pourrait se concevoir dans l'égoisme personnel et le bien dans une ouverture rejetant

l'individualisme.

Il est plus facile de se tourner vers l'égoisme perso , ça c'est certain...et je me mets dans le lot lorsque je dis ça, je ne me pose pas en moraliste.
Comme le souligne flo , on est tous concernés !

Angeline a écrit:

Je pense que le bien et le mal sont sont aussi faciles d'accès. Il faudrait les définir mais on pourrait dire que

la voie du mal pourrait se concevoir dans l'égoisme personnel et le bien dans une ouverture rejetant

l'individualisme.

S'il n'est pas accompagné d'égoisme, l'individualisme n'est pas un mal en soi.
Quelle différence entre égoïsme et individualisme ?
L'un entraine-t-il l'autre ? pas forcément.

C'est une bonne question.
En fait , je verrais bien l'individualisme dans une sorte de comportement qui viserait à se détacher du groupe...et l'égoisme par une attitude qui viserait à tout ramener à soi sans penser aux autres...à ne voir que son propre intêret au détriment du groupe.

L'individualisme est une bonne chose dans le sens ,où l'on est capable d'agir seul, de penser seul sans influençe , ni se fondre dans la masse...mais vu à l'extrême il pourrait devenir de la misantropie.( je crois que c'est mal écrit)

Et donc pourrait s'apparenter à de l'égoisme dans le sens qu'il ne partage pas.

Par contre, je pense aussi qu'il est possible d ' être individualiste , sans pour autant être égoiste et ne pas partager.
Faudrait regarder les définitions du dico sur ces 2 termes.

Il y a beaucoup de culturel dans tout ça . Lorsque l'argent n'existait pas , chacun oeuvrait pour le bien

commun et non pour son profit personnel.

La survie dépendant de la solidarité. Aujourd'hui ce n'est plus le cas, car la survie ne dépend plus de la

solidarité mais de l'argent. Alors l'individualisme s'est transformé peu à peu en égoisme.

L’esprit de compétition qui est enseigné dès le plus jeune âge valorise aussi l’égoïsme, et le chacun pour soi.

Au temps passé des premiers hommes, l'individualisme n'existait pas.
Chacun vivait en fonction du groupe et se sentait dépendant de la communauté.
Aujourd'hui, l'homme est devenu autonome mais dépendant de la conso ! ou du fric !

Ce que j'entend par individualiste, c'est une personne suffisamment autonome, un etre libre en somme .Peut etre peut-on dire qu'un individualiste cherche à se suffire à lui meme alors qu'un égoiste cherche les autres pour mieux les exploiter .

Alex oui, on peut dire ça...tout en sachant qu'un égoiste ne sera pas forcément un individualiste, car il peut tout à fait dépendre du groupe se fondre dans la masse , tout en agissant égoistement.

Et vice versa pour l'individualiste qui ne sera pas forcément égoiste.

Bien sûr il y a aussi très souvent les 2 combinés...l'égoiste , individualiste.

Angeline, je suis d'accord aussi avec ton analyse.

J'ai trouvé ça concernant les différentes définitions du mot individualisme.




Le mot d'individualisme peut avoir plusieurs sens :

* Au sens courant et restreint, le mot désigne l'égoïsme, l'individualiste ne pensant qu'à lui sans se préoccuper des autres.
* Au sens politique, c'est une conception de la vie en société dans laquelle l'individu constitue la valeur centrale, d'où l'importance accordée aux libertés individuelles et aux droits de la personne ; l'individualisme est ainsi d'origine démocratique, son symbole est la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
* Au sens sociologique, l'accent est mis sur l'autonomie de l'individu par rapport aux règles collectives, l'individu s'affranchit de ces normes imposées par d'autres, des tutelles traditionnelles qui pèsent sur son destin : en ce sens, l'individualisme est un processus d'émancipation à l'image du féminisme au cours du XX° siècle.

Yes !! merci flo ...

ok, c'est donc plutôt en terme socilogique que j'en parlais..

MBleue a écrit:

Yes !! merci flo ...

ok, c'est donc plutôt en terme socilogique que j'en parlais..

tiens, je connaissais pas ! ça veut dire quoi m'dame ?

C'est un nouveau terme qui vient de sortir..ça veut dire: sociologique ! lol

Dans les tribus, le pouvoir avait un autre visage.Le chef était celui qui était le mieux armé à défendre la tribu, il devait montrer des compétences pour cela.Celui qui se révélait le plus faible était éliminé.
Avec l'invention de l'argent le pouvoir devenu "égoiste" s'est étendu et n'avait plus de limite. Cette quête du pouvoir sans limite a détruit notre planète et a mis en place des inégalités mondiales qui génère aujiourd'hui des conflits à tous les niveaux.

Le bien et le mal representent des jugements de valeurs induite de notre ethique personnelle. Elles sont de facto subjectives et irrationnelles. Je pense egalement qu'elles vehiculent une certaine image de notre identite psychique et comportementale.