Les douze caractéristiques des dépendants affectifs et sexuels



1/Étant donné que nous n'avons pas de saine échelle de valeur, nous nous engageons sexuellement ou nous attachons émotivement à des personnes sans vraiment les connaître.

2/Par crainte d'être abandonnés et laissés tout seuls, nous endurons et retournons à des relations douloureuses ou destructrices, nous cachant à nous même et aux autres nos besoins de dépendance, devenant de plus en plus isolés et éloignés de nos amis, de nos proches, de nous mêmes et de Dieu.

3/Par crainte d'un manque affectif ou sexuel, nous recherchons compulsivement et vivons une relation après l'autre, en poursuivant parfois même, plus d'une à la fois.

4/Nous confondons l'amour avec le manque d'amour, l'attirance physique et sexuelle, la pitié et le besoin de sauver ou d'être sauvé.

5/Nous nous sentons vides et incomplets lorsque nous nous retrouvons seuls. Tout en étant terrorisés par l'intimité et l'engagement, nous sommes continuellement à la recherche de nouvelles relations ou contacts sexuels.

6/Nous sexualisons le stress, la culpabilité, la solitude, la colère, la peur et la jalousie. Nous nous servons de la dépendance affective et du sexe pour compenser notre manque d'estime de soi, de dignité et de support.

7/Nous nous servons du sexe et de notre attachement affectif pour manipuler ou contrôler les autres.

8/Nous devenons paralysés ou sérieusement dérangés par des obsessions ou des phantasmes à caractères romantiques ou sexuels.

9/Nous évitons de nous prendre en charge en nous attachant continuellement à des gens qui ne sont pas émotivement disponibles.

10/Nous nous enlisons dans la dépendance affective, l'intrigue romantique ou les activités sexuelles compulsives.

11/Pour éviter de nous sentir vulnérables, nous irons peut-être jusqu'à éviter tout contact intime, confondant ainsi une sorte d'anorexie affective ou sexuelle avec du rétablissement.

12/Nous prêtons aux autres des pouvoirs magiques. Nous les idéalisons et les harcelons pour ensuite les délaisser et les blâmer de ne pas avoir été à la hauteur de nos attentes et de nos fantasmes.


* traduction de "The Twelve Characteristics of the Sex and Love Addicts" 1992 SLAA

A plus ou moins forte intensité,je pense que nous sommes tous des dépendants affctifs,.
Pour être totalement libre de toute dépendance il faudrait déjà avoir été éduqué par des parents équilibrés et sans aucun manque, ce qui est à mon avis quasi impossible..

Et l'amour dans tout ça?
L'affection et la sexualité n'ont rien a voir avec l'amour(je ne parle pas de l'acte).
Il peut y avoir de l'amour sans sexualité, mais il ne peut y avoir d'amour sans affection qui peut être invisible, celle-ci étant alors intravertie, mais il peut y avoir de l'affection et de la sexualité sans amour.
Quant à l'usage que l'on fait de l'un ou de l'autre, affection,sexualité,amour,tout dépend de l'état d'âme dans lequel nous les donnons, recevons, prenons, échangeons ou partageons.

L'affection et la sexualité peuvent être des refuges en cas de manque ou de besoin d'amour.
L'amour est un don, il vient de l'âme, mais il n'est pas forcément reçu.
L'affection et l'amour s'accompagnent de sentiments.
La sexualité n'en à pas, ce sont l'amour et l'affection qui portent les sentiments.
Il y a la sexualité amoureuse donc sentimentale et la sexualité physique voir addictive sans amour, mais qui peut être pourvue de sentiments.
Les sentiments sont les accompagnateurs de l'affection et de l'amour.

jody a écrit:

A plus ou moins forte intensité,je pense que nous sommes tous des dépendants affctifs,.
Pour être totalement libre de toute dépendance il faudrait déjà avoir été éduqué par des parents équilibrés et sans aucun manque,ce qui est à mon avis quasi impossible..

Je pense aussi que nous le sommes tous, plus ou moins....

Par contre le côté maladif de la dépendance est déterminé par le fait que la personne reste malgré tout dans la relation , même si elle souffre ...de même par le fait de ressentir ce besoin incessant et boulimique de relations...une relation chassant l'autre....et donc il n'y a aucun amour véritable là dedans ,je suis bien d'accord avec chambge.

L'affection et la sexualité peuvent être des refuges en cas de manque ou de besoin d'amour.

oui, c'est souvent lorsque "l'amour "devient un besoin ou un refuge, qu'il n'est pas véritable....

Bonjour la Maison Bleue !

1/Étant donné que nous n'avons pas de saine échelle de valeur, nous nous engageons sexuellement ou nous attachons émotivement à des personnes sans vraiment les connaître.

Lorsque je lis cette phrase ,il me semble qu'elle pourrait être attribuée à la société dans son ensemble et à la façon de percevoir la relation...la façon dont les gens s'engagent dans une relation à la vitesse grand V, aprés une simple rencontre sans même prendre le temps de se connaitre, me fait penser que la société devient anxiogène et ressemble à ce profil de dépendance affective un peu pathologique..

Marie, c'est exactement ce que je pense !

Lorsque je vois autour de moi les copines(pas toutes) qui entament une relation avec le monsieur une soirée ou deux aprés la rencontre, je suis toujours éffarée et surprise

Une semaine, aprés tu les entends se plaindre et chouiner : c'est fini car le monsieur était comme çi ,comme ça...c'est un salaud etc...

Quelle immaturité !

Sab a écrit:

Marie, c'est exactement ce que je pense !

Lorsque je vois autour de moi les copines(pas toutes) qui entament une relation avec le monsieur une soirée ou deux après la rencontre, je suis toujours effarée et surprise

Une semaine, après tu les entends se plaindre et chouiner : c'est fini car le monsieur était comme çi ,comme ça...c'est un salaud etc...

Quelle immaturité !

Roooohh t'es dure avec tes congénères! ..Sabine on peut être mature dans certains domaines et immatures dans d'autres concernant l'affectif moi même je me suis souvent trompé ..car y croyant de suite , j'ai tendance à brûler les étapes..
Chacun fonctionnant d'après son élan premier , cela n'étant parfois pas du tout raisonné ...

et puis tout dépend de l'état dans lequel on se trouve lors de la rencontre:fragilités, manques divers, besoin d'affectif etc

oui, beth, il parait que cette dépendance au chocolat est assez forte pour certains !



moi, c'est pas le cas....j'ai horreur du chocolat

MaisonBleue a écrit:

Les douze caractéristiques des dépendants affectifs et sexuels



1/Étant donné que nous n'avons pas de saine échelle de valeur, nous nous engageons sexuellement ou nous attachons émotivement à des personnes sans vraiment les connaître.

2/Par crainte d'être abandonnés et laissés tout seuls, nous endurons et retournons à des relations douloureuses ou destructrices, nous cachant à nous même et aux autres nos besoins de dépendance, devenant de plus en plus isolés et éloignés de nos amis, de nos proches, de nous mêmes et de Dieu.

3/Par crainte d'un manque affectif ou sexuel, nous recherchons compulsivement et vivons une relation après l'autre, en poursuivant parfois même, plus d'une à la fois.

4/Nous confondons l'amour avec le manque d'amour, l'attirance physique et sexuelle, la pitié et le besoin de sauver ou d'être sauvé.

5/Nous nous sentons vides et incomplets lorsque nous nous retrouvons seuls. Tout en étant terrorisés par l'intimité et l'engagement, nous sommes continuellement à la recherche de nouvelles relations ou contacts sexuels.

6/Nous sexualisons le stress, la culpabilité, la solitude, la colère, la peur et la jalousie. Nous nous servons de la dépendance affective et du sexe pour compenser notre manque d'estime de soi, de dignité et de support.

7/Nous nous servons du sexe et de notre attachement affectif pour manipuler ou contrôler les autres.

8/Nous devenons paralysés ou sérieusement dérangés par des obsessions ou des phantasmes à caractères romantiques ou sexuels.

9/Nous évitons de nous prendre en charge en nous attachant continuellement à des gens qui ne sont pas émotivement disponibles.

10/Nous nous enlisons dans la dépendance affective, l'intrigue romantique ou les activités sexuelles compulsives.

11/Pour éviter de nous sentir vulnérables, nous irons peut-être jusqu'à éviter tout contact intime, confondant ainsi une sorte d'anorexie affective ou sexuelle avec du rétablissement.

12/Nous prêtons aux autres des pouvoirs magiques. Nous les idéalisons et les harcelons pour ensuite les délaisser et les blâmer de ne pas avoir été à la hauteur de nos attentes et de nos fantasmes.


* traduction de "The Twelve Characteristics of the Sex and Love Addicts" 1992 SLAA

on fait comment pour se soigner de ça ?

à mon avis un dépendant affectif l'est toute sa vie... j'ai du mal à croire qu'on puisse changer à ce niveau là...mais bon, n'étant pas psy j'en sais rien....

dans le topic les 5 blessures , cette dépendance est bien éxpliquée ,c'est la blessure d'abandon qui en serait la cause....il y a un groooos travail à faire pour la guérir...à mon avis c'est du domaine karmique...(ce n'est que mon avis bien sûr)

le karma, encore le karma ! je trouve ça un peu facile de tout justifier par le karma

C quoi le karma?

n'étant pas douée pour expliquer j'ai trouvé cet article qui l'explique bien,bonne lecture !


LES DIFFERENTS KARMAS

Nous parlerons de 3 karmas principaux, qui reflètent à mon sens l'ensemble de nos difficultés

Explication générale

Le karma personnel

Le karma familial

Le karma collectif

Avant de commencer ce paragraphe il est important de connaître le sens exact et la traduction de ce mot sanscrit. Il veut simplement dire "Acte". Il est très simple de comprendre sa signification, bien loin des discours que certains tiennent pour impressionner.

Le karma nous vient de la religion Bouddhique, qui le rattache au cycle des renaissances

Le karma est donc notre bagage qui correspond à un "livre" où toutes nos actions réalisées durant notre vie (et nos vies) sont inscrites pour que, au moment de la fin de chaque cycle de Vie, nous ayons la possibilité, une fois de retour "là-haut" (nous pouvons lui donner le nom que nous souhaitons, le ciel, le paradis...), de pouvoir faire "le point" de nos actions, par rapport a ce que nous devions vivre dans notre vie. Durant 40 jours environs (à rapprocher des 40 jours de deuil dans l'Eglise Catholique), notre âme analyse donc l'ensemble de nos faits (on pourrait aussi comparer cette période à la pesée de l'âme chez les anciens Egyptiens). Et c'est de cette analyse que viendrons le choix et la nécessité de revenir ou non sur Terre pour parfaire notre "éducation".

Donc, à chaque fois que nous effectuons une action, celle çi est inscrite dans notre karma, celui ci est donc en perpétuelle évolution. Mais le karma est là, lui aussi pour nous aider. C'est pourquoi il nous amène à vivre, par nos réactions ou nos besoins, parfois sans explication, des situations qui nous font nous interroger ou qui nous perturbent fortement.

Prenons l'exemple de quelqu'un qui dans son karma, doit comprendre ce qu'est l'abandon, parce qu'il vécu cette situation dans une autre vie, et qu'elle lui a amené une souffrance inscrite dans son karma, son chemin de vie va alors l'amener a réagir par rapport à des situations identiques. Son karma va lui amener à travailler sa peur, et lorsqu'il aura passé et compris les difficultés de sa vie en rapport avec sa problématique, il pourra se libérer de cet aspect. Même, si ce karma était en relation avec un abandon qu'il aurait provoqué dans une autre vie, il ne sera pas forcément confronté à son abandon. Le karma n'est pas une liste d'actions positives et négatives tout simplement, ou une punition que l'on doit subir, c'est l'ensemble de ce que nous avons compris et ce que nous avons à comprendre. Nous ne sommes pas sur Terre pour souffrir (c'est nous qui provoquons notre propre souffrance, en refusant de vivre pleinement nos émotions), même si c'est malheureusement ce qui nous fait le plus réagir. N'oublions pas que nous sommes là pour grandir en force et en sagesse. Ce qui est différent de l'aspect que l'Eglise a dit pendant très longtemps, "Dès que vous naissez, vous êtes des pêcheurs", ce que n'a jamais dit le Christ, puisqu'en parlant de la pureté des enfants, il voulait nous faire comprendre que nous sommes, certes loin d'être parfait, mais avons toute la capacité à le devenir et que tout est en nous.

Le karma ne contient donc pas la liste de nos mauvaises actions, mais de ce que nous n'avons pas compris. C'est nous en étant dans la réaction, qui transformons une situation qui doit nous libérez d'un aspect karmique, en "calvaire", car à ce moment c'est notre mental qui déforme notre ressenti.

C'est Elisabeth Kübler Ross, qui en parlant du karma, et prenant l'exemple d'Hitler disait : "Pour qu'Hitler puisse se libérer de son karma en une seule vie, s'il revenait aujourd'hui, il faudrait qu'il découvre un vaccin contre le Sida". Ce qui veut bien dire que toute action même mauvaise ne se rachète pas obligatoirement par une souffrance identique à celle que l'on a pu faire vivre, sinon, la Terre ne serait plus que le règne du chaos. Bien sur, quelqu'un qui s'obstinerait dans une voie opposée à celle qui doit lui faire comprendre, se retrouvera confronté à des difficultés qui lui amènerons vraisemblablement des souffrances. Et on peut imaginer une personne ayant tout pour se libérer de son karma et utilisant son potentiel à mauvais escient, se retrouvera dans une vie suivante avec moins de facilités pour avancer sur son Chemin de Vie et comprendre certaines choses pour lesquelles elle avait toutes les prédilections.

Par contre il ne faut pas croire que notre Karma est quelque chose qui ressemble à une roue qui ne peut revenir en arrière. Tout ce que nous avons compris auparavant, nous pouvons à nouveau y être confronté et nous recréer du Karma (il est normalement plus facile d'éviter le piège d'une situation déjà comprise par le passé, c'est ce que nous pourrons appeler la vigilance de l'âme).



Le karma personnel

Il est en relation avec notre chemin de Vie et est rattaché directement à notre âme.

Nous le conservons d’une vie à l’autre et c’est le « baromètre » de notre avancée vers l’éveil ou la sainteté (lorsque nous repartons là haut, notre karma est « rangé » dans une valise et notre âme retrouve sa pureté tout en ayant conscience du chemin qui lui reste à parcourir).

Comme je l’ai dis plus haut, il faut prendre notre karma comme un vecteur qui nous aide à avancer en expérimentant ce qui nous permettra de grandir. C’est là qu’intervient le choix de l’incarnation, l’âme qui choisit (puisqu’elle est pure lorsque nous sommes là haut), le moment, le lieu et la famille qui va l’accueillir. Tout cela en vue d’expérimenter.



Le karma familial

Celui-ci n’est pas à mettre directement en relation avec notre chemin de vie, mais il est un facteur qui se rajoute à ce que l’on doit vivre. Bien sûr, comme l’âme choisi son incarnation, le karma familial est là aussi pour nous faire avancer. La difficulté avec ce karma c’est qu’il est en relation avec les nœuds et secrets familiaux qui peuvent être transmis depuis plusieurs générations, que nos aïeuls veulent nous transmettre en héritage. C’est là la grande difficulté, car le fait de recevoir ce karma, souvent par l’intermédiaire de l’éducation, fait qu’il nous est souvent difficile de nous en séparer, puisqu’il fait parti de ce que nous pensons être des valeurs éducatives justes. Lorsque nous connaissons cet état de fait, c’est à nous soit en tant que parent de ne pas transmettre ce que nous ont inculquer nos parents sans nous poser la question de savoir, si cela est juste ; et peut être de nous limiter à transmettre en premier lieu des règles du respect de soi même et de l’autre. Et lorsque ces règles sont posées, un grand pas vers l’Amour de soi et de son prochain est franchi. Et en tant qu’adulte, nous interroger sur la justesse de l’éducation que nous ont transmis nos parents, en nous posant la question de savoir, si cette éducation est juste encore aujourd’hui pour nous.

De cette manière nous utiliserons ce karma familial comme catalyseur de nos difficultés qui nous font faces.

tout en sachant que le karma est une croyance,donc on est pas obligé d'y adhérer

trop complique tout ca

Bonsoir,

Cet article sur les karmas est trés interéssant ! dommage qu'il manque la partie sur le karma collectif..

Et oui ! flo a oublié de mettre le lien ...on aurait pu avoir la suite

J'ai trouvé ce texte qui décrit bien la dépendance dans une relation.

Je vous le copie car ça peut aider. ( je suis tout à fait dans ce cas lol..)



Quelques pièges à éviter :
Six mauvaises raisons d'entrer en relation (il y en a d'autres)
1) La pression des évènements et la facilité...
2) La crainte de la solitude...
3) Sortir avec quelqu'un pour essayer de remplir un vide affectif...
4) Essayer de trouver la part manquante : celui ou celle qui va vous compléter au lieu d'essayer de se réaliser le plus possible dans tout son potentiel. Etre entier nous fait rencontrer quelqu'un d'entier, alors qu'une personnalité incomplète, voire malade, rencontre une personnalité incomplète voire malade.
5) Satisfaire le désir de l'autre pour éviter d'avoir à s'exprimer
6) Tenter d'oublier ses difficultés = prendre l'autre pour un Sauveur parce qu'il prend soin de vous et que vous ne vous faites pas assez confiance pour imaginer que d'autres aussi le pourraient...
7) Essayer de sauver l'autre malgré lui. Vous êtes dans la dépendance si vous essayez de le sauver , d'être son psychothérapeute ou sa maman. (Vous ne lui rendez pas service, il ne consultera pas puisqu'il se décharge sur vous......... et vous vous épuiserez !)
Quel bénéfice en tirez-vous ? ...
Reconnaissez que malgré toute la sincérité de vos sentiments vous n'êtes pas la personne la mieux placée pour l'aider à évoluer !

7) Essayer de sauver l'autre malgré lui. Vous êtes dans la dépendance si
vous essayez de le sauver , d'être son psychothérapeute ou sa maman.

J'ai l'impression que beaucoup de femmes sont dans ce shémas...les femmes maternantes sont trs souvent avec un homme un peu " boulet' qu'elle traine avec elle..J'ai une copine tout à fait comme ça...elle en est consciente mais elle dit qu'elle ne peut rien y faire car c'est malgré elle.
Elle a besoin de se sentir utile, de donner , donner...du coup elle s'oublie dans la relation, et ça capote toujours...mais pour elle le mot donner c'est : faire à la place de l'autre....Ca n'a rien à voir !